• POINT DE PRESSE  DU BUREAU DE LA PORTE-PAROLE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU
    Le Conseiller spécial du Secrétaire général, Jan Egeland, voyagera au Burkina Faso, au Mali et au Niger du 2 au 6 juin dans le cadre d’une mission qui vise à attirer l’attention sur un ensemble de défis qui se posent à ces pays et à d’autres pays de la région du Sahel.  Il s’agira aussi d’attirer l’attention sur la nécessité pour la communauté internationale de fournir une aide à ces pays pour qu’ils mettent en place des actions de prévention, afin que les problèmes qui se posent ne soient pas source de conflit plus tard.  Parmi les questions clefs, Jan Egeland cherchera des solutions aux pressions exercées par l’impact des changements climatiques ainsi que par d’autres facteurs de risques, comme la prolifération des petites armes, dans la région.  M. Egeland sera accompagné par le personnel du Département des affaires politiques des Nations Unies, du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), de Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et d’un scientifique membre de l’Institut de la Terre de l’Université de Columbia.
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  • Le président nigérien exclue toute médiation extérieure pour régler la question touarègue
    Lors d'une rencontre à Niamey avec une délégation de la Ligue populaire et sociale des tribus du Grand Sahara dépêchée au Niger sur initiative du guide libyen Mouammar Kadhafi en vue de conduire une médiation de réconciliation entre les autorités du Niger et les rebelles touaregs, le président Tandja a indiqué privilégier les voies de règlements internes pour la résolution du problème d'insécurité qui sévit dans le Nord du pays.

    Il a, à ce propos, rappelé que pour des problèmes similaires, le Niger avait demandé la médiation de pays extérieurs et qu'il s'est rendu compte que la présence de médiateurs étrangers "compliquait les problèmes", notamment au niveau des engagements pris par ces derniers pour le suivi et l'exécution des accords, "ce qui a créé des crises inextricables".

    Evoquant la situation actuelle, il a indiqué qu'au départ, l'Etat était confronté à 15 groupes de combattants et que grâce à des efforts internes 11 de ces groupes ont pu se réconcilier avec les autorités et chacun vaque à ses préoccupations et qu'il ne reste que 4 groupes dont celui de Agali Alambo.

    Il a fait aussi état de la création d'une commission régionale de paix à Agadez composée de députés, chefs de tribus et de notables locaux qui déploieront les efforts nécessaires afin de ramener ceux qui ont pris les armes à la raison. "Nous leur tendons la main et si jamais ils déposaient les armes et venaient nous voir, l'Etat leur pardonnera et les amnistiera", a-t-il déclaré à l'adresse de groupes rebelles.


    La Ligue des tribus du grand Sahara poliment éconduite

    Le président Tandja a loué l'initiative du guide Mouammar Kadhafi et salué les efforts des membres de la délégation de la Ligue populaire et sociale des tribus du Grand Sahara pour leurs sentiments de solidarité avec le peuple nigérien et affirmé que son pays n'écarte pas la possibilité en cas d'échec des efforts au niveau local, de faire appel dans un avenir proche aux services de la Ligue des tribus du grand Sahara pour contribuer au règlement de cette question.

    Par ailleurs, les membres de la délégation de la Ligue populaire et sociale des tribus du Grand Sahara se sont réunis mercredi dans la capitale nigérienne Niamey, avec la Commission régionale de paix à Agadez sur l'objectif de leur mission dans le pays et ont pris connaissance des moyens entrepris par la commission pour régler la crise.
    Une délégation composée de chefs de tribus et notables de 15 pays arabes et africains issus du comité de la Ligue populaire et sociale des tribus du Grand Sahara est, rappelle-t-on, arrivée lundi soir à Niamey en provenance de Bamako, au Mali où elle a entamé, sous les auspices du leader libyen, du 15 au 25 mai courant, une médiation entre le gouvernement malien et les rebelles touaregs.
    Source:Afrik.com

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  • NIGER: une mission de "bons office" envoyée à Niamey par Tripoli
    NIAMEY, 29/05 - Des notables dépêchés par la Libye ont proposé leurs "bons offices" dans la résolution du conflit touareg qui affecte depuis 2007 le nord du Niger, a rapporté jeudi la télévision nigérienne.

    Ces notables, membres d`une "association populaire et sociale des tribus du Grand Sahara", créée en 2006 à Tombouctou (Mali) par le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, ont fait cette proposition mardi au ministre nigérien de la Sécurité, Albadé Abouba, selon Télé-Sahel.

    Mercredi, la délégation été reçue par le président Mamadou Tandja à qui elle a exprimé "sa volonté de contribuer à l`apaisement" de la crise au Nord, une région, a indiqué à l`AFP une source officielle ayant requis l`anonymat.

    Harika Azdine, le porte-parole de la délégation, a déclaré à la télévision qu`ils étaient venus "en vue de contribuer à un retour de la paix, à la réconciliation et à la concorde".

    Après le déclenchement du conflit en février 2007, le président Mamadou Tandja a sollicité la médiation de son homologue libyen pour l`aider à désamorcer la crise qui a déjà fait de nombreux morts dans les rangs de l`armée. Grâce à la Libye, 25 otages - essentiellement des soldats - ont été libérés en mars par les rebelles du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ).

    Parfois soupçonnée d`un présumé soutient au MNJ, la Libye a décidé début mai de réchauffer ses relations avec le Niger. Le MNJ réclame une meilleure insertion des Touareg dans l`armée et surtout une répartition plus juste des revenus du secteur minier local riche en uranium, dont le Niger est le troisième producteur mondial.
    source:AngolaPress

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  • La rébellion touareg fait parler la poudre en plein désert
    C'est le bilan le plus lourd depuis la reprise du conflit touareg dans le nord du Mali, il y a un an : l'assaut du poste militaire d'Abeïbara, près de la frontière algérienne, mercredi 21 mai, a fait 32 morts, dont 10 côté gouvernemental, selon l'armée. Retour sur ce conflit.

    Que veulent les combattants touaregs ?

    La rébellion touareg éclate périodiquement depuis l'indépendance, en 1960. Les revendications, d'abord autonomistes, visent aujourd'hui à promouvoir le développement de cette région délaissée, pauvre parmi les pauvres. Les rebelles exigent aussi le retrait des troupes gouvernementales de la région de Kidal (prévu par l'accord d'Alger de juillet 2006), l'intégration de leurs combattants dans l'armée et la création d'une unité militaire spéciale, composée de Touaregs.

    Que s'est-il passé depuis l'accord de paix d'Alger en 2006 ?

    Un an après la signature du plan de paix, qui stipule que les Touaregs renoncent à réclamer l'autonomie tandis que Bamako doit accélérer le développement du Nord et réduire progressivement sa présence militaire, un groupe rebelle s'est reformé autour d'Ibrahim Ag Bahanga et son Alliance touareg Nord Mali pour le changement (ATNMC), au motif que le calendrier d'application de l'accord n'était pas respecté. Dès les premiers combats, ils ont capturé une trentaine de militaires, finalement relâchés au compte-gouttes, grâce notamment à une médiation libyenne. Mais, en mars 2008, une semaine après les dernières libérations, les rebelles ont eu un nouvel accrochage avec les troupes gouvernementales arrivées en renfort dans la région : 33 soldats sont à nouveau faits prisonniers. Le 6 avril, deux officiers touaregs sont assassinés à Kidal. Le cessez-le-feu, signé à Tripoli (Libye) trois jours auparavant, vole en éclats. La population touareg a fui la ville de Kidal pour s'établir dans le désert. Depuis, les attaques éclairs des rebelles se multiplient : la ville d'Aguelok, la caserne de Diabali, le poste de la garde nationale du cercle d'Ansongo ont été pris d'assaut. Malgré le retour d'Alger dans la médiation, les relations entre rebelles et gouvernement sont au plus bas.

    Que peut faire le président Amadou Toumani Touré (ATT) ?

    La gestion du conflit est entièrement déléguée à l'état-major particulier du chef de l'Etat, qui communique très peu sur le sujet. Jusqu'ici, ATT a tenté de privilégier le dialogue malgré les appels quotidiens de la presse et des partis d'opposition à une gestion plus «dure» du conflit, à l'image du voisin nigérien. Le 17 mai, le chef de l'Etat a lancé un nouvel appel à la paix, en acceptant une médiation de l'Association populaire et sociale des tribus du Grand Sahara, dépêchée par Kadhafi, qui considère que le Nord Mali fait partie du Grand Sahara, dont le dirigeant libyen se voit le parrain.

    Mais l'escalade des rebelles pousse le président malien dans ses retranchements. «Je suis pour la paix, mais si je dois faire la guerre, je la ferai [...] Nous n'accepterons plus de surenchères», a-t-il affirmé. D'autant que les négociations ressemblent de plus en plus à un dialogue de sourds, chaque partie se réclamant de l'accord d'Alger et accusant l'autre de le violer. Pourtant, en cas d'option militaire, ATT sait que le terrain lui est extrêmement défavorable. Les rebelles touaregs sont chez eux dans le désert et il sera très difficile à l'armée de les déloger.

    source: libération

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  • Amnesty International épingle le Mali
    Dans le rapport 2008 publié le 28 mai par Amnesty international, "notre pays s'est taillé une triste performance dans la liste des Etats qui se soucient peu du respect des grandes libertés et des droits de la personne humaine", déplore Le Républicain, de Bamako. Et de noter qu'en 2007, dans l'affaire dite de la maîtresse du président de la République, cinq journalistes et directeurs de publication ainsi qu'un enseignant de français ont été condamnés à des peines de prison et à des amendes pour offense au chef de l'Etat. En outre, "des personnes ont été blessées, enlevées et assassinées lors des troubles survenus dans le nord du pays", énumère le quotidien, à propos des combats entre l'armée et les rebelles touaregs dans la région de Kidal, et cela malgré l'accord de paix signé à Alger en juillet 2006 entre les deux parties.

    Amnesty International déplore également la position du Mali sur la peine de mort. Le rapport indique en effet qu'en septembre 2007 le gouvernement a adopté un projet de loi prévoyant la peine capitale pour les personnes reconnues coupables d'actes de terrorisme. L'organisation internationale précise que, dans le même temps, "l'année 2007 a été marquée par un certain nombre de mesures encourageantes concernant l'évolution de la peine de mort dans le monde".


     source: courrier international
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