• Niger: Le MNJ libère un responsable des droits de l'homme
    Le vice-président de la Commission nigérienne des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CNDHLF), Ahmadou Ahlawaye, kidnappé le 15 mai dernier dans la région de Tanout (950 km au nord-est de Niamey) par des rebelles du Mouvement nigérien pour la justice (MNJ), a été libéré samedi, indique la télévision nationale (publique).

    Dans une déclaration à la presse, le président de la CNDHLF, Garba Lompo a indiqué que la libération de son collaborateur a été rendue possible grâce à la médiation du Comité international de la Croix Rouge (CICR).

    "Cette libération est intervenue sur intercession du Comité international de la Croix Rouge à la suite d'une saisine de la Commission nationale des droits de l'homme et des libertés fondamentales", a-t-il souligné.

    Ahmadou Ahlawaye a été enlevé avec son fils et deux (2) autres personnes par des hommes armés au Nord de Tanout, au moment où il effectuait une mission de sensibilisation en direction des dignitaires religieux de la région, rappelle-t-on.

    Le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ, front de rébellion actif dans la zone nord du pays) a revendiqué cet enlèvement sur son site Internet, précisant que " Le MNJ très soucieux de la situation des civils (...) les traite avec égard et humilité et ne tient jamais à les priver de leur liberté. Pour cette raison, il vient de remettre Mr Elhadji Ahmoudou Ehalawèye au CICR. La remise s'est effectuée aujourd'hui même, à 25 km à l'Est d'Agadez".

    S'adressant aux ravisseurs, le président de la CNDHLF leur a demandé de "se raviser et revenir au respect de la légalité républicaine pour déposer les armes et demander pardon au peuple souverain de notre pays".

    source: Pana
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  • http://m-n-j.blogspot.com/2008/05/le-carnage-de-tadak.Lie l'article: ICI
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  • IBRAHIM AG BAHANGA :"IL EST GRAND TEMPS QUE LE MONDE LIBRE CONNAISSE LES ENTRAILLES DE NOTRE SITUATION AU NORD-MALI.''

    LE CHEF DE LA REBELLION TOUAREGUE DU NORD MALI IBRAHIM AG BAHANGA A LANCE UN VIBRANT APPEL A L'ONU ,APPEL DANS LEQUEL IL DEMANDE A L'ORGANISATION INTERNATIONALE DES NATIONS-UNIES PLUS DE RIGEURS DANS SES RELATIONS AVEC LES GOUVERNEMENTS MALIEN ET NIGERIEN.

    IBRAHIM AG BAHANGA A EGALEMENT AVANCE AU REPORTER DE TOUAREG-ONLINE:"IL FAUT QUE LE MONDE NOUS ECOUTE COMME IL ECOUTE LES REPRESENTANTS DES DEUX GOUVERNEMENTS,ET QU'IL SACHE LA REALITE DE CE QUI PASSE SUR PLACE ET NE PAS SUIVRE CE QUE DISENT LES MEDIAS AU MALI ET AU NIGER.

    AU SUJET DE LA VISITE DU REPRESENTANT DE L'ONU AU MALI AG BAHANGA AJOUTE CECI:"CE REPRESENTANT DE L'ONU NE VISITERA QUE LA CAPITALE MALIENNE BAMAKO,IL N'AURA QU'UN SEUL POINT DE VUE DE LA SITUATION ACTUELLE ET IL SERAIT SOUHAITABLE QU'IL VISITE LES REGIONS DU NORD-MALI ,VILLES ET VILLAGES POUR VOIR LUI-MEME L'ETAT DES LIEUX.

    IBRAHIM AG BAHANGA A EGALEMENT AVANCE:"IL EST GRAND TEMPS QUE LE MONDE LIBRE CONNAISSE LES ENTRAILLES DE NOTRE SITUATION AU NORD-MALI.

    IBRAHIM AG BAHANGA A EGALEMENT PREVENU L'OPINION INTERNATIONALE DES MAUVAISES INTENTIONS DES DEUX ARMEES MALIENNE ET NIGERIENNE QUI SE SITUENT DANS L'INTENTION D'ORGANISER DES RAIDS COLLECTIFS SUR LES BASES DES REBELLES DU NIGER ET DU MALI.

    IL A EGALEMENT PRECISE A NOTRE REPORTER QUE L'ARMEE MALIENNE N'A JUSQU'A NOS JOURS ENREGISTRE AUCUNE VICTOIRE SUR LES TROUPES REBELLES DU NORD-MALI.

     Source: TOUAREG-ONLINE
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  • Nord Niger : Au sein du « Mouvement des Nigériens pour la Justice »

    22 mai 2008. Retour de Tamgak : des monts denses, au nord Niger, en plein cœur de l’Aïr, siège du MNJ, le Mouvement des Nigériens pour la justice.

    Nord Niger. Correspondance particulière

    Une rébellion née en février 2007, avec une attaque contre une caserne militaire à Iferouane, à l’ouest de l’Aïr. L’assaut qui se solde par des prises d’armes et de véhicules militaires de l’armée nigérienne est signé Aghali Ag Alambo, un ancien de la rébellion des années 1990. Avec ses compagnons, son frère Boubacar Ag Alambo et Amoumène Kalakoua, ils fondent le MN pour se soulever contre le gouvernement du président Mamadou Tandja. Avec l’assaut d’Iferouane, Aghali Ag Alambo entendait riposter contre les exactions perpétrées par l’armée nigérienne contre les villageois. Et Iferouane sera le prélude à une série d’autres attaques du MNJ, comme à Tizerzit, le 22 juin dernier, où trois vieillards, Imolène Kalakoua (père d’Amoumène Kalakoua), Abtchaw et Abbey Koufi, tous deux frères, furent affreusement torturés, puis massacrés par les soldats de l’armée nigérienne : c’était le fameux « vendredi noir de Tizerzit ». Les massacres, en avril 1990, de Tchin Tabaradène sur enfants, femmes et vieillards, à l’origine de la rébellion d’alors, et qui avaient fait 900 morts sous le régime de Ali Seybou, restent vivaces dans la mémoire des Touareg du Niger. Et si les mêmes causes de marginalisation sociale, économique et politique créent les mêmes effets de rébellion, pour le MNJ, cette deuxième insurrection dans l’histoire du Niger est en ce sens différente dans la mesure où elle réunit pour la première fois toutes les ethnies touareg (celles-ci plus nombreuses au sein de la rébellion), peuhls, maures, germas, haoussas et toubous qui constituent le Niger. Des tribus en mal de vie, dont les combattants qui ont souvent déserté l’armée nigérienne, se reconnaissent, aujourd’hui, en le MNJ qu’elles rejoignent, de plus en plus, pour former une force composée, actuellement, de plus de 3000 hommes.

    VIRÉE JOURNALISTIQUE EN PLEIN CŒUR DU MNJ ET DES VILLAGES DE L’AÏR

    C’est au bout d’une semaine, d’une tournée effectuée à travers les monts de Tamgak, que nous avons pu rapporter cette réalité d’un mouvement multi-ethnique, se rebellant contre un gouvernement, celui de Mamadou Tandja, contre lequel de nombreux griefs d’« injustice » et de « marginalisation » sont portés. Des griefs que nous rapporterons, également, auprès des populations nomades, victimes de terribles exactions et que nous avons rencontrées dans tout l’Aïr, jadis région d’un nomadisme tranquille, aujourd’hui enjeu important pour de grandes sociétés qui exploitent ses richesses souterraines (uranium, charbon, sel…) au détriment de populations complètement ignorées.C’est là pour nous l’occasion d’une série de témoignages que nous publierons dans nos éditions à venir, alors que combattants du MNJ et population regrettent l’« embargo » médiatique qui « s’abat » sur eux : « Vous êtes la première journaliste à parcourir tout l’Aïr et nous comptons sur vous pour rapporter notre réalité de militants du MNJ, nous qui sommes trompeusement affublés de qualificatifs comme ‘’bandits’’, et ‘’trafiquants de drogue’’ par le gouvernement et par l’armée de notre pays, qui veulent tromper l’opinion internationale ».

    EN QUITTANT TEDEK…

    Comme les autres, Tedek, village nomade du nord de l’Aïr, se trouve protégé par les combattants du MNJ, après que ses habitants aient subi, comme les autres villageois, de multiples exactions de la part de l’armée nigérienne qui s’en prend même, en les abattant, aux troupeaux de chameaux et de moutons qui viennent s’abreuver aux puits. Tedek est aussi une base militaire avancée du MNJ et le quartier général du mouvement rebelle. Nous la quitterons le 22 mai, en laissant ses occupants dans leurs activités militaires ou sociales… Voilà Tamanrasset retrouvée, le lendemain, avec une nouvelle surprenante : dans l’après-midi Tamgak est l’objet de tirs de roquettes lancées à 3 km du village par l’armée nigérienne. Le village est brûlé. L’on déplore 2 enfants et 2 vieillards tués. Des échanges de tirs entre le MNJ et l’armée nigérienne se poursuivent encore à l’heure où nous rédigeons. Les quelques habitants qui fuyaient sont déplacés par les combattants du MNJ pour être protégés derrière la base militaire de Aghali ag Alambo et l’armée nigérienne qui a lancé l’assaut depuis sa base d’Iferouane, est repoussée jusqu’à à 10 km à l’ouest de Tedek, en direction d’Iferouane, bilan : 2 combattants du MNJ blessés tandis que Haroune, un combattant maure, avec lequel nous nous sommes entretenus, est décédé. Sept éléments des forces d’intervention de sécurité saharienne (force de l’armée nigérienne constituée de Touareg méharistes), sont exécutés à Iferouane par les militaires de l’armée nigérienne. Leur « tort » : avoir prié l’armée nigérienne de ne pas abattre les chameaux, éléments de vie importants pour les nomades. Hier, c’était « un autre vendredi noir » pour le MNJ et les nomades qu’il protège, après le « vendredi noir de Tizerzit »… Par devoir humanitaire, Tamanrasset, la voisine, reçoit les blessés du niger, comme ceux du Mali, pour être soignés.

    Naima Chekchak

    El Watan
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  • Niger : reconduction de la mise en garde dans la région d'AgadezLe président nigérien Mamadou  tandja a signé vendredi un décret portant reconduction de la mise  en garde dans la région d'Agadez, 950 km au nord de Niamey, a  rapporté l'Agence nigérienne de presse ANP. 

         Aux termes de ce décret, la mise en garde proclamée dans la  région d'Agadez est reconduite pour trois mois, à compter du 24  mai 2008. 

         La région d'Agadez est confrontée depuis février 2007 à une  insécurité du fait des "bandits armés", rappelle-t-on. 

         Le même jour, le ministère nigérien de la Défense nationale a  annoncé dans un communiqué la mort de 11 bandits armés, tués par  les forces de défense et de sécurité au nord de la localité  d'Iférouane, dans la région d'Agadez. 

         L'opération a aussi permis la saisie d'une importante quantité  d'armes, des munitions et des mines anti-chars. 

         Dans le cadre des opérations en cours dans la région d'Agadez,  un élément des forces de défense et de sécurité a investi jeudi  une base située au nord d'Iférouane, précise le communiqué.

    source: Xinhua
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