• Communiqué de l’Alliance : Le Groupement de la garde nationale de la localité d’Abeibara est pris par la Rébellion Touareg

    Le Groupement de la garde nationale de la localité d’Abeibara est pris par la Rébellion Touareg

    Après le refus des autorités maliennes de poursuivre un dialogue sérieux et sincère, les Touareg en rébellion déduisent que la partie gouvernementale ne cherche qu’à gagner du temps pour continuer à renforcer le dispositif militaire et distraire toutes les bonnes volontés qui réclament le retour réel de la paix et de dialogue. Ils constatent que les autorités maliennes ne font aucune proposition sérieuse de sortie de crise qui aille dans le sens d’une reprise des pourparlers qui tiennent compte du contexte actuel.

    C’est dans cet esprit de rupture de confiance que les opérations militaires ont repris début Mai. Après la caserne militaire de Diabali, le camp de la gendarmerie et le poste de la garde nationale du cercle d’Ansongo, tôt ce matin des centaines des Touareg armés menés et coordonnés par Ibrahim Ag Bahanga et des officiers Touareg ont attaqué la localité d’Abeibara, située au Nord Est de Kidal.. Après des combats très violents qui ont duré plus huit heures, le groupement de la garde nationale et le renfort militaire qui était aussi déjà sur place sont pris. Dès la prise d’Abeibara, le commandant du groupement Omar Ould N’Datou et un autre soldat touareg loyaliste ont été sauvagement abattus par un militaire loyaliste les accusant d’avoir déposé les armes pour se constituer prisonniers. Bilan est lourd, côté armée malienne, 2 chars détruits, 60 militaires sont faits prisonniers. Du côté touareg, 2 blessés légers et un mort.

    Pour sortir de la crise actuelle, nous souhaitons que les autorités centrales maliennes associent rapidement les partenaires techniques et financiers du Mali, des représentants de la classe politique malienne et des médiateurs internationaux à une reprise de dialogue qui tient compte du contexte actuel et de l’élargissement du conflit aux autres régions du Nord.

    Hama Ag Sid Ahmed

    Partager via Gmail

  • Des milliers de Nigériens contre des "indemnités faramineuses" des députés
    Des milliers de personnes ont manifesté pacifiquement mercredi à Niamey contre "des indemnités faramineuses" que se seraient accordées les députés, selon un journaliste de l'AFP.
    Aux cris de "députés escrocs", "assemblée de vautours", la foule composée de militants des droits de l'homme, de fonctionnaires, d'élèves et de chômeurs, a sillonné les rues de la ville avant de tenir un meeting devant le siège du parlement.
    Le peuple a faim, les députés se remplissent les poches", lance une manifestante.

    Quelques manifestants ont souhaité la "dissolution pure et simple" de l'assemblée "devenue trop gourmande".

    Dans un discours, la personne à l'origine de la manifestation, Nouhou Arzika, principal meneur des mouvements populaires contre "la vie chère" en 2005 et 2006, a dénoncé "l'attitude gloutonne" des députés.

    Selon lui, si ces textes prévoyant les augmentations sont appliqués, cela portera à 10 milliards de fancs CFA (15,26 millions d'euros) le budget de l'assemblée contre 8 milliards de francs CFA (12,2 millions d'euros) en 2OO8 et 1,245 milliard de francs CFA (1,9 million d'euros) en 1994, première année parlementaire de l'ère démocratique du Niger.

    "Cela ne serait pas concevable dans un pays confronté à une insécurité au Nord, une famine rampante et une flambée des produits", a martelé M. Arzika en appelant le président Mamadou Tandja à ne pas promulguer les "textes scélérats".

    Les textes votés par les 113 députés doivent encore être promulgués par le président.

    Un important dispositif de sécurité avait été déployé pour la manifestation, mais aucun incident n'a été signalé.

    Des manifestations sont prévues dans d'autres villes.

    Les députés dénoncent un cabale due selon eux à "un manque d'information".

    Le député Birgi Rafini affirme ainsi que les textes adoptés "n'auront pas d'incidence financière dans l'immédiat sur le budget national" et que leurs émoluments ont simplement été "ajustés" à la flambée des prix et pour "améliorer le rendement du travail parlementaire".

    Le premier texte voté le 5 mai, dont des extraits ont été publiés dans la presse, accorde à chaque élu une retraite de quelque 600.000 francs CFA (moins de 1.000 euros), des allocations familiales et élargit l'assurance médicale à ses enfants étudiants jusqu'à l'âge de 25 ans.

    Chaque député aura droit à 90 jours d'indemnité parlementaire, à raison de 24.000 francs CFA (36 euros) par jour dès sa prise de fonction et le double à la fin de son mandat. L'indemnité est multipliée par trois en cas de dissolution du parlement.

    Lors de voyages à l'extérieur, un député touchera un per diem de 260.000 CFA (390 euros).

    Un autre texte accorde une retraite à tous les anciens présidents de l'assemblée avec immunité diplomatique, une villa meublée, quatre agents de sécurité, deux véhicules avec chauffeurs et des domestiques.

    Les principaux syndicats menacent quant à eux de "remettre en cause" les accords passés avec les autorités.

    AFP.21.05.08



    Partager via Gmail

  • AFFRONTEMENTS A ABEYBARA DANS LE  NORD MALI
    Après de très violents combats ce matin , la caserne d'Abeybara, village situé entre Kidal et Boughessa vient d'être prise par les Rebelles du Nord-Mali.
    Dans les rangs de l'armée malienne, un bilan provisoire fait état de plusieurs morts, de nombreux blessés et de plusieurs dizaines de prisonniers.
    Aucune perte n'a été enregistrée du côté de la Rébellion
    Partager via Gmail

  • Mali : où sont les otages des rebelles touaregs ?
    Une vingtaine de prisonniers aurait été transférée au Niger

    Qu’est-il advenu des 33 militaires enlevées les 20 et 21 mars par les rebelles touaregs du Nord-Est du Mali ? Plusieurs sources affirment qu’une vingtaine d’entre eux ont été transférés au Niger, où ils seraient détenus par le Mouvement des Nigériens pour la justice. Une information fermement démentie par le groupe dissident touareg mis en cause.

    L’Alliance touareg du Nord-Mali et le Mouvement des Nigériens (MNJ) pour la justice sont de mèche dans l’affaire des 33 militaires enlevés au Mali les 20 et 21 mars. C’est du moins la certitude de plusieurs sources à Bamako interrogées par l’AFP. L’une d’elle, militaire, assure qu’une « vingtaine » des prisonniers « ont été emmenés pour être gardés chez les rebelles nigériens du MNJ par les gens de Bahanga », le leader des rebelles touaregs maliens. Le chef du MNJ, a fermement démenti ces allégations. « Nous n’avons aucun prisonnier militaire malien, c’est totalement faux. Ibrahim (Ag Bahanga) est parfaitement capable de garder ses prisonniers tout seul », a affirmé Agaly Alambo à l’AFP.

    Les soupçons à l’encontre du MNJ rappellent ceux qui avaient entouré la
    prise d’otage de militaires maliens en août 2007. Ils auraient eux aussi été transférés quelques temps au Niger avant leur libération au début de ce mois. Pas impossible si l’on en croit les liens étroits qui semblent exister entre les mouvements d’Ibrahim Ag Bahanga et Agaly Alambo, qui ont formé une alliance il y a de cela six mois. Pour exemple, les zones sous contrôle du leader touareg malien serviraient de base de repli aux hommes de son homologue et voisin nigérien, et inversement. Les deux camps se prêteraient par ailleurs main-forte en cas de conflit.
    Pour le ministre malien des Affaires Etrangères, le conditionnel n’est pas de mise. Moctar Ouane a affirmé lundi que des « bandes touaregs venues de pays voisins » avaient « appuyé » les partisans d’Ibrahim Ag Bahanga lors de leurs dernières offensives. Une accusation à peine voilée à l’encontre des rebelles touaregs du Niger.

    par Awa Traoré

    source: Afrik.com


    Partager via Gmail

  • NORD MALI Depuis ce matin des combats à l'arme lourde ont lieu dans le camp d'Abeibara....
    source: Kidalinfo
    Partager via Gmail




    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique