• Tinariwen dans un film de Jérémie Reichenback

    "La naissance du groupe Tinariwen en 1982 est intimement liée à la situation d’exil et d’errance du peuple touareg. Il est l’émanation même de cette diaspora. Les musiciens de Tinariwen sont tous originaires de l’Adrar des Ifoghas, réfugiés dans les années 1970 à Tamanghasset, en Algérie.

    Leurs poésies chantées appellent à l’éveil politique des consciences, et abordent les problèmes de l’exil, de la répression et des revendications politiques.

    Le groupe, du nom de Taghreft Tinariwen (qui signifie "l’édification des pays"), s’est tout d’abord produit dans cette période d’exil." (Extrait de : http://www.mali-music.com/Cat/CatT/Tinariwen.htm

    Extrait de : http://www.mali-music.com/Cat/CatT/Tinariwen.htm


    Tinariwen envoyé par azawan


    Teshumara, les guitares de la rébellion touareg sur Comme Au Cinema



    Teshumara, les guitares de la rébellion touareg sur Comme Au Cinema


    Teshumara, les guitares de la rébellion touareg

    sur Comme Au Cinema



    Teshumara, les guitares de la rébellion touareg sur Comme Au Cinema

    http://internationalnews.over-blog.com/article-25505345.html




    De : pmilie
    Source:Bellaciao
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  • La culture targuie à Tipasa 

    Cette volonté de perpétuer la tradition promet de durer encore aussi longtemps que des hommes bleus demeureront liés, tel un arbre à ses racines, à la source de leur existence.

    Les hommes bleus sont à l’honneur à Tipaza, dont la Maison de la culture abrite depuis hier et jusqu’au 5 du mois en cours, une semaine culturelle de la wilaya de Tamanrasset qui s’inscrit dans le cadre des échanges culturels interwilayas initiés par la tutelle. Pour faire connaître aux habitants de Tipaza les multiples facettes de la culture de leurs concitoyens de l’extrême sud du pays, connus aussi sous l’appellation d’«Hommes bleus». Une délégation composée de 60 membres, regroupant des troupes de chants et de danses populaires, ainsi que des artisans, s’y attellera, une semaine durant, sous la conduite de M.Ben Mohamed Mahiedine, directeur de la Maison de la culture de Tamanrasset.
    D’ailleurs, l’authenticité du programme tracé confirme cet attachement à un passé et à une identité qui ne veut et ne peut céder aux alertes d’un monde en effervescence. Une imposante tente saharienne reflétant la simplicité et l’authenticité de la vie dans le désert, a été dressée en guise de décor de fond de cette manifestation dont la cérémonie d’ouverture a été marquée par une exposition de produits de l’artisanat du Grand Sud, de costumes targuis et de plats concoctés selon les traditions culinaires de la région du Hoggar. Les activités culturelles et artistiques programmées pour cette manifestation, portent sur des soirées musicales, hautes en couleur et de sonorités musicales qui ajoutent une dimension supplémentaire à la magie et la beauté du désert, des récitals poétiques, des représentations théâtrales et des conférences sur l’histoire de la région targuie, de ses personnalités et ses héros, qui ont su admirablement chanter le désert, la vie nomade et la beauté de ses paysages et de ses gens.
    M.Mahiedine a souligné que «cette manifestation qu’abrite la capitale des Chenouas est une occasion pour nos représentants de mettre en valeur leurs capacités et talents dans l’art du terroir». Le même responsable a indiqué également que «le programme d’animation de cette semaine culturelle, dédié a particulièrement à la femme targuie qui représente les sacrifices, les combats, la beauté de la femme algérienne en général, est riche en activités diverses des genres folkloriques et populaires de la wilaya de Tamanrasset qui comprend 60 participants lesquels auront à animer des soirées et des activités pour faire connaître le patrimoine culturel de cette wilaya».
    Cette transmission promet de tenir encore aussi longtemps que des hommes bleus demeureront liés, tel un arbre à ses racines, à la source de leur existence. Cette volonté d’une paternité et d’un message résolument pour la conservation de la tradition de transmission, a été largement ressentie lors de leur passage à travers les quatre coins du pays.

    Idir AMMOUR
    Source: L'expression DZ

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    Dorénavant, la musique targuie a droit à son propre festival national. Et c’est la capitale du Tassili N’Ajjer, Djanet, qui a abrité récemment la première édition du festival qui lui est dédié. Cette manifestation a eu le mérite, avant toute chose, de mettre en lumière, sur fond de compétitivité, les principaux artistes et troupes exerçant dans les régions à populations targuies, Illizi,
    Tamanrasset et Adrar, en l’occurrence. Cette première édition aura aussi démontré un fait : celui de la prédominance du style
    moderne sur le traditionnel.
    Une tendance qui caractérise en réalité tous les aspects de notre vaste patrimoine culturel, matériel et immatériel. Un fait qui est différemment apprécié par les uns et les autres.
    Par ceux qui estiment que tous les styles doivent suivre leur temps et s’adapter aux exigences de l’heure et par ceux qui pensent qu’au contraire il faut que tout héritage ancestral garde ce cachet qui fait justement sa particularité et qui ne doit pas être altéré par les influences qui lui sont étrangères. Une troisième version, qui concilie les deux, ne considère pas mal venus les apports modernes au traditionnel, pour peu que l’âme de celui-ci soit préservée. C’est le cas de ceux qui estiment qu’il faut explorer la voie suivie par le célèbre groupe malien, Tinariwen, dont la notoriété n’est plus à considérer à l’échelle locale ou régionale mais mondiale. «Ce groupe a su comment sauvegarder l’identité de la musique targuie tout en l’adaptant aux exigences rythmiques modernes. C’est ce que devraient s’essayer à faire les nombreuses troupes locales que compte notre Sud», nous dira Ahmed Chakali, lauréat du premier prix d’interprétation lors du concours organisé à l’issue de ce festival. C’est, à sa manière, ce qu’avait aussi réussi à faire le défunt Athmane Baly, de son vrai nom Othmani, qui avait affranchi le patrimoine musical targui de ses limites géographiques originelles.
    Et c’est ce à quoi tentent de parvenir ceux qui peuvent sérieusement représenter sa relève parmi les jeunes musiciens de la région de Djanet. C’est le cas de notre lauréat qui tient à travers sa récompense à rendre hommage à l’apport considérable du défunt Baly aux côtés duquel il s’initia et s’abreuva en conseils aussi précieux que judicieux. D’autant plus que Baly a su «réorienter» la musique targuie sans recourir à la guitare électrique qui pèse de ses notes très cadencées sur les autres sonorités traditionnelles. Cet instrument, faut-il le noter, a été introduit en Algérie par les Maliens qui seraient nombreux à figurer dans la composante des troupes représentant notre Grand Sud. Cette nouvelle donne n’est pas sans attirer la majorité de la jeunesse locale en mal d’exutoires et de loisirs, se détournant, du coup, de plus en plus des registres hérités de leurs aînés. D’où la problématique de la sauvegarde de ce patrimoine identitaire. Une question qui a d’ailleurs fait l’objet d’une journée d’étude organisée durant ce festival. «La musique targuie étant de tradition orale, se pose le problème de l’oubli et de la mémoire. Ces musiques se perdent, donc il faut les écrire, mais là il faut faire attention car noter, écrire et transcrire la musique, ce n’est pas comme la parole. La musique est faite de sons musicaux, d’où la difficulté de la mettre sous forme d’images. C’est ça le fond du problème !» peut-on résumer de l’intervention de l’un des intervenants, en sa qualité d’enseignant à l’Ecole supérieure de musique (ESM) de Kouba (Alger). «L’essentiel ne se transcrit pas en fait», ajoute ce dernier qui rappelle que l’outil de notation appartient à une autre culture, citant l’exemple du solfège. Quant à savoir s’il faut impérativement transcrire la musique, notre interlocuteur déclare : «Pas forcément. Il y a d’autres moyens de la sauvegarder, comme l’enregistrement audiovisuel, la diffusion, l’enseignement. Plus on joue cette musique, mieux on la sauvegarde.»

    Une organisation hasardeuse
    On retiendra de cette première édition une organisation pour le moins hasardeuse que les personnes en charge de ce volet veulent bien attribuer au peu d’expérience en la matière. «C’est la première fois, il est donc prévisible qu’il y ait des manquements à certains niveaux, on tentera de faire mieux à chaque prochaine édition», entendrons-nous nous répéter en guise d’explication de la part des différents responsables locaux. En fait, si l’enveloppe financière a été débloquée pour les besoins de cette manifestation, celle-ci aurait pu être plus réussie si certains aspects, évidents et simples au demeurant, avaient été pris en considération. C’est le cas du lieu choisi pour certaines représentations des troupes qui concouraient. Le comité d’organisation n’a pas trouvé mieux que l’exiguë et suffocante salle de cinéma de la ville pour abriter un monde fou de jeunes qui voulaient à tout prix se déhancher sur les rythmes entraînants de la musique électrique. «Ils auraient pu prévoir cela en plein air, ça aurait arrangé tout le monde», nous dira l’un des habitants de Djanet, habitué par le passé à contribuer à l’organisation de spectacles, de circuits touristiques pour les étrangers… «Nous avons l’expérience nécessaire pour ce genre de choses, ils auraient pu associer les natifs de la région qui la connaissent mieux.» Le chef de daïra nouvellement installé Abdelkrim Benkouider se défend de ces accusations et assure que les concernés ont été consultés. «Il y a toujours des mécontents dans ce genre d’événements», explique-t-il. Autre grief retenu lors de cette manifestation, la composante du jury dont certains membres ne connaissaient pas la langue targuie. «Comment voulez-vous dans ce cas qu’ils puissent évaluer les troupes s’ils ne comprennent pas la langue. Il n’y a pas que la musique mais aussi les paroles à noter», s’indigne, à juste titre, l’un des participants.
    Autre mécontent de la manière dont s’est déroulée ce festival, Mohamed Choughli, l’un des noms les plus connus de la jeune génération qui chantent le tindi à Djanet. Il estime préjudiciable la programmation d’une pléthore de troupes modernes en ce sens que la chanson traditionnelle n’a plus la place de choix qu’elle mérite. Cela, même s’il considère que la manifestation en elle-même s’impose dès lors qu’elle représente un espace d’expression et de compétition aussi bien pour les troupes connues que pour les moins connues.
      
     
    Mekioussa Chekir
    Source: Tribune online

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  • algerieVingt-six pays africains ainsi que des pays arabes et européens prendront part au festival de Tin Hinan à Tamanrasset, au sud de l’Algérie, du 23 au 24 février 2009, a annoncé mardi le président de l’Association des amis de l’Ahaggar, Samadat Chikh, au cours d'un forum du journal "El Moudjahid".

    Cette manifestation a un caractère culturel, économique et touristique afin de promouvoir cette destination auprès des visiteurs du monde entier, selon la même source.
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    L’association entend ainsi défendre les composantes de la culture de la population targuie installée en ces lieux, en organisant ce festival.

    C’est aussi en ces lieux que se trouve le tombeau de la reine Tin Hinan ayant régné à la fin du IIIè siècle. Ce tombeau représente l’une des attractions touristiques principales du sud de l'Algérie.

    Avec cet événement, les membres de l’association aspirent à faire connaître d’autres vestiges historiques, parmi lesquels figurent les gravures rupestres, des cimetières ancestraux et des maisons traditionnelles.

    Les oasis, les arts culinaires traditionnels, l’artisanat sont d’autres attraits touristiques de cette région.

    La région se veut aussi une plaque tournante des échanges culturels africains et du reste du monde. Certains pays comme le Niger, le Nigeria, le Mali et le Mozambique sont habitués à prendre part au festival de Tin Hinan, à travers des troupes de musique, de danse ou encore d’autres composantes de leurs cultures respectives.

    La manifestation revêt essentiellement un caractère féminin, car en encourageant la présence des femmes, les organisateurs veulent perpétuer dans les mémoires des peuples d'Afrique le souvenir de la reine Tin Hinan. Un concours de Miss Tin Hinan est d’ailleurs organisé à chaque édition de ce festival.

    Panapress
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  • Ecoutez ici

    L'Ensemble Tartit s'est produit à Fès en juin dernier. [olivier marchetti]

    L'Ensemble Tartit s'est produit à Fès en juin dernier. [olivier marchetti]

    L'ensemble Tartit, des voix de femmes pour chanter l'identité des Touaregs.

    Entretien avec Fadimata Walett Oumar, alias Disco, co-fondatrice et porte-parole de l'ensemble touareg malien Tartit.

    Un entretien enregistré à Fès (Maroc) le 10 juin 2008 dans le cadre du festival des musiques sacrées du monde.

    Dans la tradition touareg, la musique accompagne les jours de fête, le Ramadan, les mariages, les baptêmes, les divorces aussi. Les thèmes les plus chantés sont évidemment l'amour, l'exil et la guerre, mais aujourd'hui, on y entend aussi et de plus en plus des chroniques de la vie quotidienne, voire même des critiques sociales.

    Trois types d'instruments sont utilisés : l'imzad, vielle monocorde, autrefois réservée aux femmes nobles, et le tindé, mortier de bois recouvert d'une peau de chèvre, jouée jadis par les seules femmes des tribus de serviteurs. Enfin, le tehardant est le seul instrument joué par les hommes. C'est un luth à trois cordes, très semblables aux autres guitares sahéliennes qu'on trouve chez les ethnies voisines, et il est l'instrument par excellence des aggouten, les griots touaregs.

    C'est autour d'un aggouten, Amano ag Assa, de la grande famille des Kel Antesssar de la région de Tombouctou (Mali), que s'est formé le groupe Tartit. Autour de lui, mais aussi de deux femmes, Mama (Walet Amoumine), et Disco (Fadimata Walett Oumar), dans le camp de réfugié de Bassikounou, en Mauritanie, à l'époque des soulèvements Touaregs contre le pouvoir central malien du début des années 1990.
    Source: rsr.ch

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