-
C’est fait et c’est le contraire qui aurait fait écarquiller des yeux de hibou. Mamadou Tandja, contre vents et marées, est arrivé à ses fins : 92,5 % des 68,26 % des Nigériens qui ont voté le 4 août, selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ont dit "oui." Oui au mandat illimité. Oui à un Tandja plénipotentiaire et omnipotent. Bref, oui au tazartché.
-
Edito du Monde
Triste journée pour la démocratie en Afrique. Au Niger, l'un des pays les plus pauvres de la planète, le président Mamadou Tandja a obtenu de pouvoir modifier la Constitution afin de se maintenir au pouvoir.
-
Face à ce qu’on pourrait qualifier de forfaiture de nos gouvernants, exposée avec arrogance et sans vergogne aucune au grand jour, c’est à se demander si un éditorial est ce qu’il faut de plus adéquat pour manifester son indignation et contribuer à mettre fin à ces exemples d’abus de pouvoir et d’octroi d’avantages indus. Je veux bien sûr parler de ces affaires de « pourcentage » qui polluent l’atmosphère politique à Dakar et à Niamey, capitales de deux pays ouest africains où la misère la plus abjecte (qu’aucune conscience humaine ne devrait accepter) côtoie de plus en plus une indécente opulence, faite de richesses amassées le plus souvent sur le dos du peuple, et de privilèges indus.
-
En Février 2009, le Front Patriotique Nigérien (FPN) avait entamé un processus de paix avec l’appui de la grande Jamahiriya arabe libyenne désignée par le gouvernement du Niger comme unique médiateur dans le règlement du conflit qui sévit au Nord du pays.
Lire la suiteICI
-