• Mali: les premières forces spéciales armée/ex-rebelles en septembre

    Mali: les premières forces spéciales armée/ex-rebelles en septembre
    Les premières forces spéciales, formées de militaires et d'ex-rebelles touareg maliens, pour la sécurité dans le nord du Mali, seront créées avant fin septembre dans cette partie du pays, ont indiqué dimanche des participants à la réunion tenue à Alger entre les deux parties.

    "Avant la fin du mois de septembre, nous avons décidé d'installer à Kidal (nord-est) une première unité spéciale composée d'ex-rebelles touareg et de soldats de l'armée" malienne, a déclaré à l'AFP, un membre de la délégation malienne présente à Alger où se sont réunis du 28 au 30 août représentants du gouvernement et ex-rebelles touareg maliens pour la paix dans le nord du Mali.

    L'information sur la mise en place prochaine des unités spéciales est confirmée par Amada Ag Bibi, un des principaux représentants de l'ex-rébellion touareg aux pourparlers d'Alger.

    "Oui, c'est vrai. Avant la fin du mois de septembre, nous allons installer à Kidal les premières unités spéciales", a-t-il déclaré à l'AFP lors d'un entretien téléphonique.

    Les discussions entre la délégation du gouvernement malien et l'Alliance démocratique du 23-Mai pour le changement, qui réunit les différents groupes d'ex-rebelles touareg maliens, se sont tenues avec la médiation algérienne, à l'origine d'un accord sur l'arrêt des hostilités entre les deux parties conclu à Alger en juillet dernier.

    Un autre point important noté à l'issue de cette réunion d'Alger est l'engagement pris pour une libération prochaine des prisonniers touareg détenus par l'armée malienne et dont le nombre n'a pas été précisé.

    "Nous nous sommes engagés à libérer les prisonniers que nous avons", a déclaré à l'AFP un membre de la délégation malienne qui a participé aux discussions d'Alger.

    A propos des militaires maliens encore en otage, un responsable de l'ex-rébellion touareg a indiqué: "Nous, au total, nous avons libéré tous les 32 militaires maliens détenus par les différents groupes", laissant entendre que les autres otages (quelques dizaines) sont détenus par Ibrahim Ag Bahanga, un chef rebelle touareg absent à la réunion d'Alger et qui se trouvait à Tripoli.

    Interrogé par un journaliste de l'AFP sur la signification à donner à cette présence de Ag Bahanga à Tripoli au moment des discussions d'Alger, la même source a indiqué qu'il n'y a pas "une double négociation".

    "Il y a un seul médiateur, c'est l'Algérie. Maintenant, si la Libye peut participer à la libération des otages que Ibrahim (Ag Bahanga) détient, c'est une bonne chose", précise t-elle.
    Source:AFP

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