• Kadhafi, ses oeuvres parlent plus que Sarkozy Nicolas

    Nicolas Sarkozy et ses amis de l’Occident ont décidé de faire une guerre ouverte, soutenue et entretenue à la Libye. Donc à ses populations et à ses richesses.

    En effet, jusqu’à preuve du contraire, détruire les armes ou les équipements militaires appartenant à un pays indépendant revient à détruire la propriété de ce pays. Le matériel militaire possédé par la Libye et utilisé par Kadhafi a été acheté grâce à l’argent du contribuable libyen. Autrement dit, la destruction des équipements militaires de la Libye par la France n’est qu’un acte de provocation qui impose une indignation du peuple libyen et des peuples africains.

    Pourquoi Kadhafi devrait-il céder la gestion de son pays à des rebelles quand les organisations internationales ont récemment jugé sa gestion positive ?

    Selon le programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), en 2010, la Libye que dirige Mouammar Kadhafi occupe la 56ème place dans le classement de l’indice de développement humain (IDH) sur 182 pays. Elle devance l’Arabie Saoudite (0,843), la Russie (0,817) et le Brésil (0,813) avec un indice de 0,847. Rappelons que l’IDH mesure le niveau moyen auquel se trouve un pays donné selon trois critères essentiels du développement humain : longévité, instruction et conditions de vie.

    Puis, selon l’Unicef, la Libye contrôlée par le guide de la Jamahiriya arabe libyenne continue d’apporter beaucoup d’importance à l’Afrique. Elle est l’un des principaux soutiens de l’Union Africaine. Elle continue également d’apporter un appui financier aux Etats africains en difficulté et participe activement au règlement de conflits dans différentes régions du continent. Avec l’aide des pays africains, la Libye conduite par Kadhafi a été élue en 2004 à la présidence du Comité des droits de l’Homme de l’ONU à Genève. L’Unicef souligne aussi que sa collaboration avec des organisations non gouvernementales nationales s’est avérée efficace lorsqu’il s’est agi de traiter des questions délicates et controversées.

    De plus, en 2000, l’Organisation Mondiale de la santé (OMS) classait la Libye dirigée par Mouammar Kadhafi à la 87ème place sur 191 pays. Elle avait largement devancé le Brésil (125ème), la Russie (130ème) et l’Afrique du Sud (175ème).

    Enfin, souvenons nous qu’en 2008, le journal Le Monde publiait dans ses pages un article intitulé : « ONU : La Libye a pris la présidence du conseil de sécurité ». Pour justifier cette présidence d’un pays jadis fortement contesté, Le Monde disait : « La Libye n'a été que récemment réhabilitée aux yeux des Occidentaux après avoir été accusée d'avoir organisé l'attentat contre un vol de la Pan Am qui avait fait 270 morts en 1988.

    Cette affaire a entraîné des sanctions de l'ONU contre Tripoli. Mais, changeant progressivement d'attitude, le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a fini par livrer des suspects et par reconnaître la responsabilité civile de la Libye.
    La décision de Kadhafi, en 2003, d'abandonner les programmes d'armes de destruction massive a aussi grandement contribué à faire sortir la Libye de son isolement.
    En juillet, la Libye a mis fin à une crise diplomatique en relâchant cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien détenus depuis 1999 et accusés d'avoir inoculé volontairement le virus du sida à des enfants libyens, accusations réfutées par des experts scientifiques
     ».

    C’est dire qu’en matière des Droits de l’Homme, le guide libyen avait fait de nombreux efforts qui avait d’ailleurs été reconnus par Nicolas Sarkozy lorsque la polémique sur sa visite en France ambiancait les différents médias du monde.

    De cette visite à l’attaque de la Jamarihiya arabe libyenne par des rebelles, aucune violation des Droits de l’Homme n’avait été signalée. D’où le grand étonnement du monde entier face aux nombreuses et diverses incohérences entre les jugements archaïques et mensongers sur la personne de Kadhafi et les performances louables qu’il a récemment réalisées pour le bien être de son peuple.

    Contrairement aux révolutions organisées en Tunisie et en Egypte, celle qui voulait naître en Libye ressemblait plus à une mascarade mal organisée par ceux là qui, pris de nouveau en flagrant délit de manipulation comme se fut le cas en Côte d’Ivoire, refusent de reconnaître que leur plan à brillamment échoué. Le peuple libyen ne veut pas du départ de Kadhafi et c’est le moins que l’on puisse dire.

    Le premier responsable d’un pays ne peut être démis de ses fonctions sous le simple prétexte que quelques individus, assimilables à des collabos, ont décidé de rechercher une gloire qu’ils devront trouver dans les prisons de Benghazi. Il faut peut être rappeler que cette ville de Libye ne compte que 15% de la population totale du pays. Donc, le nombre de ses rebelles serait encore plus restreint. De ce fait, ils ne peuvent revendiquer aucune légitimité.

    En France, malgré la guerre des chiffres entre les syndicats et le ministère de l’intérieur, le Figaro avait quand même été comptabilisé environ 3 millions de personnes qui manifestaient pour demander la révision de la réforme des retraites présentée par le ministre Eric Woert. Mais hélas.

    Pourquoi alors, pour le cas de Kadhafi, le monde entier devrait cautionner une injustice mal préparée ?

    Kadhafi qui n’est pas le pire des hommes d’Etat de la planète partira quand la majorité du peuple libyen l’aurait souhaité. C’est aussi ça le jeu de la démocratie.

    Par Télesphore OBAME NGOMO

    Le Post.fr

    « Mercenaires Touaregs : La botte secrète de KadhafiNiger: une manifestation pro-Kadhafi interdite à »
    Partager via Gmail

    Tags Tags : , , , ,