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S'exprimant devant plus de 200 journalistes de la presse nationale et internationale, ATT, après avoir expliqué toutes les pépipéties de cette rébellion conduite par le touareg Ibrahim Ag Bahanga, s'est dit prêt à garantir l'unité du pays quelqu'en soit le prix.
A chaque fois que je peux éviter de faire la guerre, je la ferai. Je préfère les critiques souvent non objectives que d'engager mon pays dans une escalade, faisant allusion à des opinions qui affirment que le problème du nord est géré avec mollesse.
Parlant des réfugiés maliens touaregs qui se trouvent actuellement au Burkina Faso et qui disent avoir fui l'insécurité dans le nord du Mali, ATT A a indiqué que le pays est prêt à les assister, à aller les chercher. Il regrette cependant que ce problème soit instrumentalisé par "une certaine presse internationale".
Pour lui, il est nécessaire qu'il y ait la paix dans la région de Kidal (théâtre de la rébellion provoquéé par un groupuscule d'hommes) qui régorge d'immenses potentialités dont l'uranium. "Nous voulons la paix pour traduire ces potentialités en atouts de développement de notre pays", a dit le président ATT.