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Actualités politique, économique et culturel de la communauté touareg.

Concert du groupe Atri N’assouf à la maison de la culture de Tamanrasset

L’aventure commence pour les «Atri», qui, armés de leurs instruments, se battent pour faire valoir leur art. Ils développent un son original qui rassemble diverses sonorités. Entre blues, rock et musique targuie, le cœur des Atri ne balance pas, mais se balade. Pourquoi s’en priver quand on a grand plaisir à croiser des musiques venues de différents horizons dans un creuset culturel du pays ?  C’est sur les coups de 18 h que Plume, Rissa, Ahmed et le bassiste rejoignent la scène pour des moments de pure joie. Le public..(Le public, jusque-là réticent), commence à affluer vers la scène pour enfin se libérer et se laisser aller sur une musique qu’il reconnaît. C’est sa musique. Preuve que la fusion n’a pas sacrifié l’authenticité. Un groupe de jeunes choristes venues du Niger ajouteront une touche d’authenticité. Quelques riffs endiablés, une envolée de blues très vite effacée par un concentré de musique festive. C’est à croire que le groupe joue avec son public et l’entraîne dans son voyage musical. Une manière particulière et sincère de partager. Et pour couronner le tout, les talentueux musiciens ont véritablement l’esprit artiste. Le talent, le succès ou les compliments ne sont pas monnayés. Ces artistes demeurent d’une modestie parfois agaçante. «Le groupe existe seulement depuis une année, nous sommes à un stade embryonnaire, nous ne sommes que des musiciens comme d’autres qui sont peut-être plus talentueux mais on aime bien faire de la musique», déclare le bassiste en ajoutant : «Le seul secret pour percer dans le domaine, il faut jouer, faire des scènes et aller vers le public.» Ils nous feront découvrir des extraits de leur premier album Akal pour lequel ils ont fait appel à plusieurs collaborations, dont "Abdallah el Housseyni" de Tinariwen (elle avait mis: dont Ibrahim Ag Lahbib) et j'ai corrigé entre")  et les chanteuses du groupe Tartit. L’ambiance est à son summum, les gens continuent à danser, subjugués par le charme de cette formation. A quelques mètres de la scène, à l’entrée de la maison de la culture, un atelier de peinture se tient durant le festival afin de permettre aux gens de s’initier à cet art et, pourquoi pas, s’y mettre. Entre concert de musique africaine et peinture en plein air, cet espace souvent négligé est devenu, le temps d’un événement, le cœur battant de la ville, irrigué, qui plus est, par la culture.
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