LE CHEF DE LA REBELLION TOUAREGUE DU NORD MALI IBRAHIM AG BAHANGA A LANCE UN VIBRANT APPEL A L'ONU ,APPEL DANS LEQUEL IL DEMANDE A L'ORGANISATION INTERNATIONALE DES NATIONS-UNIES PLUS DE RIGEURS DANS SES RELATIONS AVEC LES GOUVERNEMENTS MALIEN ET NIGERIEN.
IBRAHIM AG BAHANGA A EGALEMENT AVANCE AU REPORTER DE TOUAREG-ONLINE:"IL FAUT QUE LE MONDE NOUS ECOUTE COMME IL ECOUTE LES REPRESENTANTS DES DEUX GOUVERNEMENTS,ET QU'IL SACHE LA REALITE DE CE QUI PASSE SUR PLACE ET NE PAS SUIVRE CE QUE DISENT LES MEDIAS AU MALI ET AU NIGER.
AU SUJET DE LA VISITE DU REPRESENTANT DE L'ONU AU MALI AG BAHANGA AJOUTE CECI:"CE REPRESENTANT DE L'ONU NE VISITERA QUE LA CAPITALE MALIENNE BAMAKO,IL N'AURA QU'UN SEUL POINT DE VUE DE LA SITUATION ACTUELLE ET IL SERAIT SOUHAITABLE QU'IL VISITE LES REGIONS DU NORD-MALI ,VILLES ET VILLAGES POUR VOIR LUI-MEME L'ETAT DES LIEUX.
IBRAHIM AG BAHANGA A EGALEMENT AVANCE:"IL EST GRAND TEMPS QUE LE MONDE LIBRE CONNAISSE LES ENTRAILLES DE NOTRE SITUATION AU NORD-MALI.
IBRAHIM AG BAHANGA A EGALEMENT PREVENU L'OPINION INTERNATIONALE DES MAUVAISES INTENTIONS DES DEUX ARMEES MALIENNE ET NIGERIENNE QUI SE SITUENT DANS L'INTENTION D'ORGANISER DES RAIDS COLLECTIFS SUR LES BASES DES REBELLES DU NIGER ET DU MALI.
IL A EGALEMENT PRECISE A NOTRE REPORTER QUE L'ARMEE MALIENNE N'A JUSQU'A NOS JOURS ENREGISTRE AUCUNE VICTOIRE SUR LES TROUPES REBELLES DU NORD-MALI.
Les Manipulations Américaines et Française pour le Pértole Saharien.De Tuxmin (base rebelle touarègue, nord du Mali) A environ 200 kilomètres au sud de la frontière avec l’Algérie, on trouve Tuxmin, un ancien fort situé en plein désert malien. En 1990, l’occupation de ce poste militaire avait constitué le point de départ de la rébellion touarègue. Depuis cette époque, les relations entre le peuple touareg (200 000 âmes, d’ethnie berbère) et Bamako, capitale d’un Etat de 12 millions d’habitants, ont été marquées par un cycle de réconciliations, d’accords, de révoltes. Le coordinateur général de l’Alliance touarègue du Nord-Mali pour le changement (ATNMC) et commandant en chef de la rébellion, Ibrahim Ag Bahanga, reçoit sous des acacias. Il est entouré d’hommes lourdement armés, de notables tribaux venus d’Algérie et de Kidal, la capitale de la région touarègue (“occupée” par l’armée malienne). “Si vous êtes venu chercher les gens d’Al-Qaida, vous ne les trouverez pas ici”, lance Magdi, l’un des conseillers politiques d’Ag Bahanga. Il fait allusion à des informations provenant des services de renseignements occidentaux parlant de la zone du Sahel, le vaste désert qui va de la Mauritanie au Tchad, comme d’un “deuxième Afghanistan” contrôlé par l’ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu, depuis 2006, Al-Qaida au Maghreb islamique.L’Amérique veut créer un “Afghanistan africain”Mais, sur le terrain, on découvre que cet autre Afghanistan n’est pas vraiment une réalité, même s’il est fort possible qu’il finisse par exister. Les Touaregs accusent ouvertement les américains Al-Qaida d’essayer de les séduire pour faire d’eux ses alliés et obtenir ainsi pour de bon la création d’un “Afghanistan africain”. Ils assurent qu’ils n’ont pas l’intention de se laisser faire, mais, fait préoccupant, ils n’en sont pas moins très remontés contre les Occidentaux, qu’ils accusent d’hypocrisie. De plus, ils avouent que l’argent des américains et d’Al-Qaida “contamine ” leur peuple, ce dont les salafistes pourraient certainement tirer parti un jour ou l’autre. Mais revenons sur les raisons les plus immédiates de tout ce qui se trame aujourd’hui dans le désert du Sahel. En 2003, l’un des chefs de l’ex-GSPC, Amari Saïfi, alias Abderrazak El-Para (ainsi nommé parce qu’il a servi dans l’armée algérienne), actuellement jugé à Alger, a enlevé 32 touristes européens. Un premier groupe a été libéré par l’armée algérienne au nord de Tamanrasset, dans l’extrême sud de l’Algérie. Une touriste allemande est morte d’insolation, et le reste du groupe (18 citoyens allemands) a été libéré à Kidal, après le versement de 5 millions d’euros par les autorités allemandes. Berlin a toujours nié avoir payé une rançon, mais l’un des responsables touaregs qui a participé aux négociations confirme que l’argent a bien été versé. “L’ambassadeur d’Allemagne en poste à Bamako, Ingmar Brentle, est venu avec l’argent en grosses coupures et l’a remis à Iyad Ag Ghali [chef de la rébellion en 1990] et au gouverneur de Gao, Ahmadou Baba Touré, qui agissait sur ordre du président [du Mali], Amadou Toumani Touré”, explique-t-il. Abderrazak El-Para n’a pas gardé tout l’argent. Il a distribué, euphorique, selon un témoin, entre 60 000 et 70 000 euros à chacun des médiateurs. Les faits ont été confirmés par El-Para lui-même après son arrestation, en 2004. Grâce à la rançon, l’ex-GSPC a commencé à investir dans la zone, s’assurant ainsi des complicités. Il a multiplié les largesses envers les nomades touaregs, leur offrant des vivres et allant jusqu’à établir des relations familiales avec eux. “Il payait le double du prix demandé, et ses hommes épousaient des femmes touarègues pour s’assurer des fidélités tribales”, explique le capitaine Ag Faki, homme de confiance d’Ag Ghali. “Pendant des années, l’argent de l’enlèvement a coulé à flots dans la région.”L’Amérique refuse de fournir des armes aux touaregs“Naturellement, le GSPC s’est aussi doté d’un armement moderne, qui lui a donné une puissance de feu équivalente à celle de l’armée algérienne”, ajoute le responsable touareg. Il soutient cependant que, contrairement aux autres médiateurs, Ag Ghali a refusé l’argent (70 000 euros) que Saïfi voulait lui remettre. Or on garde à l’esprit l’image des Touaregs amis des salafistes, dans la mesure où ces derniers étaient présents aux négociations pour la libération des otages allemands en 2003. C’est peut-être pour se défaire de cette image que les Touaregs ont attaqué les terroristes quelques années plus tard. La première fois, ce fut le 23 mai 2006, lors d’une embuscade tendue aux salafistes dans l’ouest de l’Adrar des Iforas, fief rebelle touareg. Ahmed Zerfaoui, alias Abou Jaula, alors numéro deux du GSPC au Sahel, fut abattu à cette occasion. Le deuxième affrontement a eu lieu en août de la même année, sur une piste qui mène des Iforas à Tombouctou. Les islamistes tuèrent cinq combattants touaregs et en blessèrent sept autres. Ils firent aussi cinq prisonniers, qu’ils libérèrent “pour ne pas provoquer une guerre ouverte entre Touaregs et islamistes”. En réalité, ces deux opérations militaires étaient téléguidées par les services spéciaux américains et algériens. Le colonel Hassan Ag Fagaga, militaire de plus haut rang de la rébellion touarègue, ne s’en défend pas, mais il veut “compléter l’information” par une donnée inédite : ce sont les Américains et les Français qui ont demandé aux Touaregs d’intervenir contre les salafistes ; les Algériens n’auraient servi que d’intermédiaires.“Nous avons dit aux Américains que nous n’irions pas les débusquer à Tombouctou ou à Gao, villes qui se trouvent en dehors de notre secteur”, affirme le colonel rebelle Abah Ag Musa, avant d’ajouter que cette collaboration a pris fin lorsque les Etats-Unis ont refusé de fournir des armes modernes à la rébellion touarègue pour lutter contre les islamistes. “Ils auraient voulu qu’on les attaque avec des arcs et des flèches ?” plaisante Abah Ag Musa. Actuellement, les Touaregs ne veulent pas participer aux négociations en vue de la libération d’Andrea Kloiber et de Wolfgang Ebner, deux touristes autrichiens enlevés en février à Tunis par une “phalange” d’Al-Qaida et retenus dans le nord du Mali. “Pas dans l’Adrar des Iforas”, précise le commandant Akli Ag Souleymane, “mais au nord de Tombouctou”, dans une zone pétrolière qui forme avec la Mauritanie et l’Algérie un “triangle de la mort” contrôlé par les américains et les français. Comme en 2003, les salafistes ont demandé la médiation des Touaregs. Les islamistes ont adressé début avril un message au gouvernement malien, exigeant qu’il nomme six médiateurs pour négocier la libération des Autrichiens : deux de Tombouctou, deux de Gao et deux de Kidal. Ils devaient tous être des Touaregs ou des Arabes de la région. Sous la pression de l’Union européenne, Bamako a accepté et nommé les six personnalités, dont deux Touaregs. Mais, dans la nuit du 10 avril, l’un des médiateurs touaregs, le commandant Barka Ag Cheikh, a été intercepté alors qu’il quittait Kidal et tué par balle, ainsi que son chauffeur. A Tuxmin, les Touaregs accusent un escadron de la mort malien qui voulait empêcher que la rébellion tire un avantage politique de la libération des deux Autrichiens. Les salafistes pensent que l’Algérie et les Etats-Unis ont commandité l’assassinat afin d’empêcher une autre libération d’otages coûtant plusieurs millions. Quant aux Américains, tout ce qui les intéresse, c’est de veiller sur les futures zones pérolifères des Touaregs car, lorsque cela se produira, de l’avis du capitaine Ag Faki, “seul Allah pourra déloger les américains du Sahel”.
J
Jo
30/12/2009 02:36
Si ce que Mr Bahanga dit est vrai, il y a une manière non violente de demander plus de justice dans la gestion des ressources publiques.C'est vrai qu'au Mali il y a une très mauvaise repartition des ressources d'une région a une autre mais tout cela peut se discuter et trouver des solutions aux problèmes propres aux régions