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Les deux hommes devaient comparaître devant un juge jeudi.
Selon Ali Idrissa, leur garde à vue fait suite à la visite de quelques heures la semaine dernière à Niamey du président français Nicolas Sarkozy, une visite qu'Idi Abdou avait qualifiée "d'escale technique et de pillage des ressources du Niger" lors d'un débat sur la télévision Dounia.
L'exploitation de l'uranium a été au coeur des discussions de Nicolas Sarkozy avec les autorités du Niger, notamment la mise en service à partir de 2012 par le groupe français Areva de la mine géante d'Imouraren, dans le nord du pays.
L'accord d'exploitation de ce site avait été signé en janvier par Areva qui va investir au moins 1,2 milliard d'euros.
Le Niger fournit déjà plus du tiers du combustible brûlé dans les centrales nucléaires françaises.
Des ONG nigériennes dénoncent régulièrement les effets "catastrophiques" des activités d'Areva sur l'environnement, la santé et les droits des populations locales et accusent le numéro un mondial du nucléaire civil de "piller" les richesses du pays.