Niger : le PM va plaider à Bruxelles

Les rencontres débuteront mardi avec le secrétariat des ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique) allié naturel et qui est dirigé en plus par Mohamed Ibn Chambaz, l’ancien président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, qui s’était beaucoup mobilisé pour faire revenir l’ancien président Mamadou Tandja à la raison. Après cette concertation avec les ACP, le plus dur commencera le lendemain avec l’UE, avec les consultations prévues dans le cadre de l'article 96 de l'accord de Cotonou. L’UE appréciera le respect des engagements de la junte à restaurer au plus vite l’ordre constitutionnel pour pouvoir prétendre à la reprise de la coopération, plus de 470 millions d'euros du 10e Fond européen de développement suspendu pour sanctionner Tandja.

C’est le Premier ministre lui-même qui interviendra devant l’UE et les ACP au début d’une session de questions-réponses qui portera sur les engagements pris en avril par la junte. Après Bruxelles, la délégation se rendra jeudi en France pour y rencontrer les autorités politiques françaises puis la diaspora nigérienne. Elle quittera vendredi Paris pour Niamey qui a fait déjà savoir que le chef de l'Etat, le Général de Corps d’Armée Djibo Salou, a accepté l’invitation au Sommet France-Afrique que lui a fait parvenir le président Nicolas Sarkozy par son Monsieur Afrique André Parant qui s’est rendu à cet effet au Niger.

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