Actualités politique, économique et culturel de la communauté touareg.
Au bureau de vote 47 de Gamkalé, périphérie sud de la ville, la pile des bulletins de la douzaine de candidats est restée quasi-intacte. A 9 heures locales, deux heures après le début du vote, où 500 électeurs sont inscrits, deux enveloppes étaient visibles dans l'urne transparente.
A Lazaret, un quartier du nord de Niamey, le vote a commencé en retard en raison de l'absence d'assesseurs.
La radio d'Etat nigérienne a assuré que les opérations se déroulement "dans le calme" est exhorté les électeurs à "sortir massivement accomplir leur devoir de citoyen".
Pour prévenir d'éventuels troubles, les forces de l'ordre, armés de fusils d'assaut patrouillent à bord de véhicules.
A Agadez (nord), où les rebelles touareg ont récemment déposé les armes, la radio a fait état de l'absence des délégués de certains partis politiques.
Mamadou Tandja, qui au bout de 10 ans de pouvoir devait céder la place en décembre mais s'est accordé une rallonge de trois en août dernier, a voté tôt mardi à la mairie de Niamey en souhaitant "des élections équitables et transparentes".
Le scrutin, boycotté par l'opposition qui depuis des mois dénonce un "coup d'état" constitutionnel du président, vise à élire les 113 députés du parlement que Mamadou Tandja avait dissous en mai pour faire passer son projet de référendum constitutionnel lui permettant de rester au pouvoir jusqu'en 2012.
Six millions de nigériens sont appelés à voter. Il y a quelques candidats indépendants, mais la vingtaine de formations en lice sont pour la plupart proches du régime.
l'Express.fr