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Actualités politique, économique et culturel de la communauté touareg.

Le président du Niger annonce la tenue d’un référendum

D’ailleurs, plus de 20 000 personnes ont manifesté dernièrement contre les 

intentions de Mamadou Tandja de bafouer les lois du pays et du jeu démocratique au Niger. Agé de 71 ans, le président nigérien a été élu successivement en 1999 et en 2004 et doit quitter ses fonctions après deux 

quinquennats, comme le stipule la Constitution de son pays. Mais à quelques mois de la fin de son second mandat, il décide d’aller vers un troisième mandat contre vents et marées. S’appuyant sur le même article 49 de la Constitution, la Cour constitutionnelle a jugé l’organisation d’un tel référendum comme un viol du serment que Mamadou Tandja avait prêté lors de son investiture en 1999 puis en 2004. L’article 49 «ne peut pas servir de fondement à un changement de la constitution […]. 

Le président de la République, ayant juré de respecter et de faire respecter la Constitution, ne saurait engager le changement de celle-ci sans violer son serment», a estimé la Cour constitutionnelle. Cette haute institution juridique du Niger s’appuie, elle aussi, sur l’article 36 de la Constitution qui limite le mandat présidentiel à deux quinquennats consécutifs qui «ne peut faire l’objet d’aucune révision», ni par voie référendaire ni par voie parlementaire, rapporte l’AFP. L’avis de la Cour constitutionnelle «ne s’impose nullement au président de la République», a déclaré le président nigérien qui a évoqué «le climat tendu de la scène politique» pour dissoudre le Parlement. Pour lui, il est nécessaire et opportun de «permettre au Niger d’entamer la VIe République avec une représentation nationale renouvelée et fortifiée». Le président du Niger usera d’un discours au ton menaçant pour contenir dans l’œuf toute éventuelle tentative d’opposition à son projet qui imposera au pays un régime présidentiel. «Je tiens à dire à ceux qui n’ont d’autres expressions et de volonté que de programmer le pire : l’Etat ne saurait accepter et tolérer que les actes qu’ils seraient amenés à poser débordent du cadre démocratique», a-t-il menacé. 

La tribune d'Algerie

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