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A l'issue d'une table ronde entre bailleurs de fonds et représentants des Etats l'Autorité du bassin du Niger (ABN), la Banque mondiale a promis 500 millions de dollars, la France 250 millions d'euros et la Banque islamique de développement (BID) 100 millions de dollars.
La Banque ouest-africaine de développement (BOAD), l'Union européenne (UE), l'Unesco, l'Allemagne, le Canada et l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) ont aussi annoncé d'importantes contributions.
Ces fonds serviront à financer un programme quinquennal (2008-2012) d'un montant de 1,4 milliard d'euros, notamment la construction de barrages sur le fleuve et la Protection des ressources et des écosystèmes.
Ce programme est un des quatre plans quinquennaux adoptés fin avril par un sommet de l'ABN d'un coût global de 5,560 milliards d'euros et visant à mener des actions d'envergure dans les 20 prochaines années pour sauver le fleuve également menacé par la baisse de la pluviométrie, l'ensablement et les végétaux flottants.
Troisième fleuve d'Afrique, le Niger long de 4.200 km couvre un bassin de 2,1 millions de km2 et assure la survie de plus de 110 millions de personnes.
Cette population du bassin doublera d'ici à 2025 du fait de la forte croissance démographique de 3% par an, d'après l'ABN.
Les neuf Etats de l'ABN sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Mali, le Nigeria, le Tchad et le Niger.