• Zinder

    Zinder

    Au XIXe siècle le Sultanat du Damagaram, avec sa capitale Zinder, dominait l'Est de l'actuel Niger. Pour ses habitants, la ville garde toujours le nom de Damagaram : nom qui appartenait (et appartient encore) au village originaire de la région et qui identifie aussi l'ensemble du territoire du Sultanat homonyme.
    " Le 6 novembre - La ville de Zinder représente un grand rectangle à contours peu régulier et à angles arrondis, d'une surface d'environ 125 hectares, entourée de murailles en terre de 9 à 10 mètres de hauteur, suivant les accidents du terrain, sur 12 à 14 mètres d'épaisseur à la base aux environ des portes. Elles vont en s'amincissant jusqu'au sommet où elles n'ont plus que 50 à 60 centimètres. Ce mur est couronné tout au long de dentelures presque régulières, parfois un peu écroulées, et représentant assez bien les dents arrondies d'une gigantesque scie.

    A l'extérieur le mur est à peu près vertical et précédé des vestiges d'un fossé qui n'apparaît plus que par places; à l'intérieur et seulement près des portes la base est très épaisse, augmentée par des tas d'immondices accumulées, et le mur diminue d'épaisseur à mesure que l'on s'élève pour se terminer, à 1 ou 2 mètres du sommet, sur certains points de son parcours, sur une espèce de banquette où pouvaient s'établir des archers et des tireurs; en plusieurs places même sur la face sud, ont été ménagés des plates-formes destinées à recevoir des canons, mais elles sont à peu près en ruinées.

    Sur l'une d'elles, la troisième à gauche de la porte Tinessinddi, se trouvait pourtant un canon de bronze, sans affût, supporté par deux morceaux de bois en long. »
    Les informateurs donnent à ces murailles quarante-trois ans d'existence et prétendent que leur ingénieur fut un certains Bakabi, originaire de Kabi, village des environ de Sokoto. Les mêmes assurent qu'auparavant la ville était entourée d'une haie épineuse et serrée formée de l'arbuste qu'ils nomment Dachi" (F.Foureau, D'Alger au Congo par le Tchad, 1899)

    On a voulu se pencher sur cette citation, car les images du plan de la vieille ville de Zinder et de la porte de Tinessinddi sont extraites du même ouvrage, d'il y a un siècle environ.
    La ville de Zinder présente un riche patrimoine à sauvegarder, d'histoire, de traditions, d'architecture et d'objets.

    Dans le domaine bâti, on doit rappeler les deux anciens quartiers :
    - La ville Haoussa fortifiée, Birni, avec le Palais du Sarki (Sultan);
    - Celui habité, dès l'origine, par les touaregs, le Zongo
    Source:Agadez.org

    SITUATION GEOGRAPHIQUE ET DIVISION ADMINISTRATIVE

    Située à l'Est du pays à 900 Km de la capitale Niamey, la région du Damagaram est pleine d'histoire et recèle de très beaux site architecturaux.
    La division administrative du Damagaram ou département de Zinder est limitée à l'Est par le département de Diffa, à l'Ouest par le département de Maradi, au Nord par le département d'Agadès et au sud par le Nigéria.
    Le département de Zinder est divisé en six entités dont cinq arrondissements qui sont : Gouré, Magaria, Matamèye, Mirriah, Tanout; la sixième entitée est la commune de Zinder qui représente le chef lieu du département.


    La ville de Zinder : autre version

    Au XIXe siècle le Sultanat du Damagaram, avec sa capitale Zinder, dominait l'Est de l'actuel Niger.
    Pour ses habitants, la ville garde toujours le nom de Damagaram : nom qui appartenait (et appartient encore) au village originaire de la région et qui identifie aussi l'ensemble du territoire du Sultanat homonyme. Le 6 novembre, la ville de Zinder représente un grand rectangle à contours peu réguliers et à angles arrondis, d'une surface d'environ 125 hectares, entourée de murailles en terre de 9 à 10 mètres de hauteur, suivant les accidents du terrain, sur 12 à 14 mètres d'épaisseur à la base aux environ des portes.
    Elles vont en s'amincissant jusqu'au sommet où elles n'ont plus que 50 à 60 centimètres.
    Ce mur est couronné tout au long de dentelures presque régulières, parfois un peu écroulées, et représentant assez bien les dents arrondies d'une gigantesque scie.
    A l'extérieur le mur est à peu près vertical et précédé des vestiges d'un fossé qui n'appraît plus que par places;
    A l'intérieur et seulement près des portes la base est très épaisse, augmentée par des tas d'immondices accumulées, et le mur diminue d'épaisseur à mesure que l'on s'élève pour se terminer, à 1 ou 2 mètres du sommet, sur certains points de son parcours, sur une espèce de banquette où pouvaient s'établir des archers et des tireurs; en plusieurs places même sur la face sud, ont été ménagés des plates-formes destinées à recevoir des canons, mais elles sont à peu près en ruinees.
    Sur l'une d'elles, la troisième à gauche de la porte Tinessinddi, se trouvait pourtant un canon de bronze, sans affût, supporté par deux morceaux de bois en long.
    Les informateurs donnent à ces murailles quarante trois ans d'existence et prétendent que leur ingénieur fut un certains Bakabi, originaire de Kabi, village des environ de Sokoto. Les mêmes assurent qu'auparavant la ville était entourée d'une haie épineuse et serrée formée de l'arbuste qu'ils nomment "Dachi" .
    On a voulu se pencher sur cette citation, car les images du plan de la vieille ville de Zinder et de la porte de Tinessinddi sont extraites du même ouvrage, d'il y a un siècle environ.
    La ville de Zinder présente un riche patrimoine à sauvegarder, d'histoire, de traditions, d'architecture et d'objets.
    Dans le domaine bâti, on doit rappeler les deux anciens quartiers :
    La ville de Zinder, qui est entourée de collines de granit, est caractérisée par :
    - Le vieux quartier de Birni, ancienne ville fortifiée habitée au départ par les haoussa. C'est là que se trouve le palais du Sultan du Damagaram, le Sarki (le sultan regnant actuellement est son excellence Aboubacar OUMAROU SANDA)
    - Et le nouveau quartier qu'on appelle Zengou (zengo en langue locale) à l'origine habité par les touaregs.Ces deux ensembles sont constitués de très belles constructions traditionnelles qui revèlent les trésors de l'architectures haoussa.
    Un autre lieu historique de la ville est son marché qui est presque bicentenaire celui de Dollé (obligatoire en langue haoussa).


    ACTIVITES ECONOMIQUES ET CULTURELLES

    Le centre ville est le nerf de l'activité économique zindéroise. C'est là que se trouve le marché Dolé et l'autogare, l'Hôtel de ville, les principaux magasins (alimentations et autres) de la ville à l'image de l'ex-CFAO et du centre commercial de l'autogare.C'est aussi là que se trouvent les hotels( Damagaram, Central, Amadou Kouran Daga ...) et les restaurants. Les services administratifs y sont aussi.
    Les activités culturelles s'y déroulent soit à la MJC, soit au CCFN centre culturel Franco Nigérien.


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