• Un diplomate onusien plaide en faveur du Sahel, menacés par les changements climatiques

    Un diplomate onusien plaide en faveur du Sahel, menacés par les changements climatiques
    APA-Niamey (Niger) Le conseiller spécial du secrétaire général des Nations Unies, Jan Egeland, a plaidé vendredi à Niamey en faveur de l'aide aux pays du Sahel « menacés » par les conséquences des changements climatiques, appelant au sauvetage du lac Tchad qui s'assèche progressivement.

    « Il faut aider les pays du Sahel qui sont menacés, je vais parler avec les donateurs » a dit M. Egeland qui entame ce vendredi une visite à l'intérieur du Niger, après avoir visité du 2 au 4 juin dernier le Burkina et le Mali.

    Le conseiller spécial des Nations Unies a indiqué avoir échangé avec les autorités nigériennes, dont le président Mamadou Tandja, sur plusieurs problèmes liés aux changements climatiques dans la bande sahélienne.

    « Nous avons surtout discuté du lac Tchad ; je vais voir ce lac, avec une forte délégation des ambassadeurs des pays donateurs et des agents du système des Nations unies », a-t-il affirmé.

    Selon lui, plusieurs populations vivant de pêche et d'activités culturales sur les berges de ce cours d'eau, «sont aujourd'hui vulnérables, menacées dans leurs existence, car le lac Tchad est sec ».

    Situé sur les frontières de quatre pays (Niger, Nigeria, Cameroun et Tchad), le lac Tchad subit actuellement plusieurs contraintes liées à son ensablement, au retrait précoce des eaux, à la dégradation des sols et à la disparition progressive de certaines espèces pour cause de surexploitation des ressources non renouvelées.

    Dans sa partie nigérienne, qui totalise 421.250 ha (dans la région de Diffa, à l'extrême-est), le lac Tchad est peu profond et présente de nombreuses émergences sableuses.

    Selon les données du ministère nigérien de l'hydraulique, le Niger compte en 2005, une soixantaine de retenues artificielles totalisant environ 150 millions de m3 d'eau, avec un grand nombre de mares permanentes, semi-permanentes ou temporaires disséminées surtout dans le sud du pays.

    Près de 90 pour cent de la population nigérienne (estimées à prés de 13 millions) dépendent directement des ressources naturelles pour leur subsistance, alors que presque toutes les zones humides du pays sont sous la menace des changements climatiques et des effets anthropiques.

    DS/aft/APA
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