Quatre cadres français d'Areva enlevés au Niger, selon le groupe nucléaire

PARIS (AFP) — Quatre cadres français travaillant pour Areva et expatriés au Niger ont été enlevés par la rébellion touareg du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ) et sont sains et saufs, a annoncé dimanche à l'AFP un porte-parole du groupe nucléaire français entré en contact avec eux.

"Quatre collaborateurs expatriés français du groupe au Niger ont été enlevés par des membres du MNJ, alors qu'ils circulaient dans la région d'Arlit dans le nord du pays" où Areva exploite des mines d'uranium, a expliqué Jacques-Emmanuel Saulnier, porte-parole du groupe Areva.

Il s'agit de trois hommes - un directeur d'exploitation et deux de ses collaborateurs - et d'une femme, une géologue, "âgés entre 30 et 50 ans", a-t-il précisé.

Ces personnes sont "saines et sauves et ont pu entrer en contact avec leur hiérachie" et c'est eux qui ont révélé l'identité de leurs ravisseurs, a ajouté le porte-parole.

"Aucune revendication" n'a "toutefois été exprimée à ce stade par les ravisseurs", a poursuivi M. Saulnier, selon lequel on ignore leurs motivations et buts.

"Le groupe Areva", a-t-il dit, est "totalement mobilisé, en liaison avec les autorités nigériennes et françaises, pour la libération de ses collaborateurs".

Areva, leader mondial du nucléaire, est présent depuis plus de quarante ans au Niger. Le groupe y exploite des mines d'uranium dans le nord du pays.