• MALI: Offensive de l'armée contre des rebelles touaregs

    Des affrontements ont lieu dans le nord, l'armée ayant attaqué le groupe du chef rebelle Ag Bahanga au lendemain d'un assaut touarègue. Il y aurait déjà des blessés.

    es positions d'un groupe de rebelles touaregs dirigé par Ibrahim Ag Bahanga ont été attaquées par l'armée qui a lancé une offensive dans le nord du Mali, a-t-on appris vendredi 2 janvier auprès de l'armée et de la rébellion. Une source rebelle évoque pour sa part "des blessés".

    "Nos troupes ont lancé une offensive contre les positions du 'groupe de bandits armés' (appellation officielle des rebelles touareg, dirigés par Ibrahim Ag Bahanga). Nous avons mis en jeu les moyens qu'il faut", a déclaré à l'AFP un officier de l'état-major de l'armée malienne joint au téléphone.

    "Il y a déjà des blessés"

    Une source indépendante contactée dans le nord par l'AFP a confirmé que "l'armée malienne a engagé une poursuite contre un groupe de rebelles touaregs" près d'un oued (cours d'eau) situé à l'ouest de la localité d'Agueloc (nord).
    Un proche du chef rebelle, qui se présente, sous le nom d'Ousmane Ag Mamoud, a confirmé à l'AFP l'attaque des troupes régulières. Ils "sont venus nous attaquer. Nous sommes en train de réagir. Il y a déjà des blessés", a-t-il ajouté sans plus de précision.
    "Je vais vous en dire plus après", a-t-il ajouté. Des tirs étaient entendus à proximité. La ligne téléphonique a ensuite été coupée.

    Attaques à la grenade

    Cette offensive de l'armée intervient au lendemain d'attaques à la grenade à Gao (Nord) contre des domiciles d'officiels touaregs maliens membres de la mouvance présidentielle qui ont fait jeudi deux morts et un blessé, selon des sources concordantes.
    Un accord de paix avait été signé en 2006 à Alger entre le gouvernement de Bamako et des rebelles touaregs, stipulant notamment que les Touaregs ne doivent plus réclamer l'autonomie de leur région tandis que Bamako doit accélérer le développement des régions du Nord.
    Mais Ag Bahanga, le plus radical des chefs de groupes rebelles, demande depuis 2007 que l'armée allège son dispositif dans la zone de Tinzawaten, à la frontière avec l'Algérie.
    Le gouvernement refuse, arguant qu'il s'agit d'un lieu de transit pour le trafic international de drogue, dans lequel il accuse Ag Bahanga d'être impliqué.
    (avec AFP)

    NouvelObs.

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