• LE NIGER MET EN CONCURRENCE AREVA ! Fini l’Uranium à bas cout.

    LE NIGER MET EN CONCURRENCE AREVA     ! Fini l’Uranium à bas cout.
    Le Niger déterminé à tirer davantage profit de la vente de l'uranium

    Le ministre nigérien de la Communication, Ben Omar, a qualifié de ''révolutionnaire'' la décision du président Mamadou Tandja de ''ne plus vendre comme avant les ressources minières du pays''

    Intervenant lundi à Dakar, lors d'une rencontre avec les ONG et la société civile sénégalaise, dans le cadre d'une visite officielle, il a indiqué que " désormais le gouvernement du Niger a décidé que nous devons aussi profiter du prix de la vente de l'uranium sur le marché mondial''.

    ''C'est une question de souveraineté, et nous avons décidé que dorénavant, c'est à prendre ou à laisser'', a indiqué Ben Omar, ajoutant la question de l'énergie est ''essentielle au développement économique de l'Afrique''.

    ''Nous partons sur des bases faussées et nous ne pouvons concurrencer les pays du Nord qui ont démocratisé et institutionnalisé leur secteur énergétique'', a-t-il estimé. ''Il y a des possibilités qui s'offrent à nous, il suffit juste d'avoir la volonté politique'', a-t-il par ailleurs indiqué.

    Le Niger, a rappelé Ben Omar, est le troisième producteur mondial d'uranium, (aprés le Canada et l'Australie) '' même si ce n'est que de nom, du fait qu'il n'exerce pas un réel contrôle sur ses ressources minières''.

    Revenant sur le sens de la rencontre, il a affirmé ''que quelque chose de révolutionnaire est entrain de se passer aujourd'hui dans ce pays d'Afrique sahélien''.

    L'uranium est la principale ressource minière du Niger. La société civile de ce pays s'organise pour demander plus de transparence dans l'exploitation et plus de retombées pour les populations.

    En janvier dernier, le groupe nucléaire français AREVA a décidé de revoir à la hausse le prix d'achat de l'uranium de 50 pour cent assortie d'une augmentation de la production uranifère de 5.000 tonnes par an.

    Cette décision a permis d'apaiser la tension entre Niamey et ce groupe, soupçonné de soutenir l'insécurité qui sévit dans le nord du pays.

    Le prix de la livre d'oxyde d'uranium nigérienne, qui est passé de 22 à 32 dollars l'an dernier, va franchir la barre des 40 dollars avant une nouvelle augmentation l'an prochain.

    L'accord signé entre le groupe français et le Niger prévoit également l'investissement de plus d'un milliard d'euros dans la mine d'uranium d'Imou-Araren, située dans le nord du Niger.

    Cette mine " constituera le plus grand projet industriel minier jamais envisagé au Niger, le plaçant au deuxième rang mondial avec une prévision de production de près de 5.000 tonnes d'uranium par an, indique-t-on.

    Ce projet minier va permettre la création de 1.400 emplois permanents et de très nombreux emplois induits, le groupe voulant confirmer ainsi sa position d'opérateur minier au Niger pour les prochaines années.

    Le Niger a adopté en 2006 une loi minière qui préconise la diversification des partenaires. Elle a permis à Niamey d'octroyer quelque 125 permis à des compagnies françaises, chinoises, canadiennes, australiennes, américaines et sud-africaines.

    La diversification des partenaires décidée à la mi-2007 par les autorités de Niamey dans l'exploitation des ressources minières, a eu pour effet direct de casser le monopole du groupe français AREVA, qui exploite depuis 40 ans l'uranium nigérien dans le nord du pays.

    En vertu de la nouvelle loi minière adoptée en août 2006, le gouvernement nigérien s'engage à rétrocéder une part de 15 pour cent aux populations des communes concernées par l'exploitation minière.

    Les autorités nigériennes se sont également engagées, depuis 2005, dans le processus mondial pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), proposée en 2002 par le Premier ministre britannique, Tony Blair, au Sommet mondial sur le développement durable.


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    Casser le monopole,souveraineté, bas cout, depuis 40 ans, troisième producteur d'uranium au monde ! Et un des plus pauvre de la Planète , qui as vu le film Soleil Vert , nous y sommes. Les démocrates de l'europe du nord et surtout les Français sans cesse à ce prévaloir des dfroits de l'homme et qui depuis des dizaines d'années ont spolié ce peuple Africain. Mème si ce personnage président Nigérien n'est pas non plus tout à fait crédible, ses propos ici ont de la couleur et du sens.

    AREVA et EDF qui ont bati leur argumentaire sur une prétendue indépendance énergétique, avec l'aide de certains militants communistes et pro-nucléaires notamment !

    Ahurissant d'hypocrisie, va falloir aussi de ce coté a pratiquer un sérieux inventaire, à participer dangereusement à l'apauvrissement des peuples Africain , du colonialisme Ultra radioactif et polluant.


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    10/06/2008 : Les Echos La filière solaire dénonce un G8 qui l'a oubliée

    Les scientifiques spécialistes de l'énergie solaire appellent à soutenir cette filière dont l'essor a été passé sous silence au récent G8 sur l'énergie. Ce dernier n'a pris en compte que le nucléaire et l'éolien. En France, 1 mètre carré de panneau solaire fournit une énergie équivalant en moyenne à 10 litres de pétrole.

    Le baril flambe, le solaire est en plein essor et les scientifiques spécialistes de cette énergie renouvelable ne comprennent pas : la réunion du G8 sur l'énergie achevée dimanche a superbement ignoré le solaire photovoltaïque. « Du nucléaire et de l'éolien : voilà les conclusions du G8.

    Le photovoltaïque, il n'en a même pas été fait mention ! », s'insurge Daniel Lincot, directeur au CNRS, qui présidera en septembre à Valence (Espagne) la 23e conférence européenne du secteur. Il a fédéré 60 scientifiques mondiaux autour d'un texte présenté hier pour appeler au soutien du photovoltaïque.

    « Selon nos derniers chiffres, en Europe, la capacité photovoltaïque installée était de 4,7 gigawatts l'an dernier, alors que le Livre blanc européen originel ambitionnait d'atteindre 3 gigawatts en 2010, précise Yves-Bruno Civel, directeur de l'Observatoire des énergies renouvelables. Au rythme actuel, le photovoltaïque représentera 10,3 gigawatts en 2010 et 100 gigawatts en 2020, soit 3,4 % de l'électricité consommée en Europe en 2006. »

    Un potentiel infini. Un taux qui reste marginal. Mais, pour les scientifiques, techniquement, rien n'empêche de monter en puissance plus vite. Avec un potentiel infini. « Pour produire l'équivalent de la consommation électrique française, soit 550 terrawattheures, il faudrait 5.000 kilomètres carrés de panneaux solaires et la France dispose d'une superficie utile de 30.000 kilomètres carrés », poursuit Daniel Lincot qui souligne que, dans l'Hexagone, 1 mètre carré de panneau fournit une énergie équivalant à 10 litres de pétrole...

    Les scientifiques reconnaissent que le coût des équipements photovoltaïques est encore trop élevé. « On fixe généralement le seuil de compétitivité à 1 euro par watt. Or le coût du matériel est plutôt aujourd'hui de 4 euros le watt en moyenne mondiale, de 5 à 6 euros en Allemagne et de 7 euros en France », précise Daniel Lincot.

    En France, l'électricité photovoltaïque revient à environ 50 centimes le kilowattheure (kWh), alors que les consommateurs paient 11 centimes l'électricité nucléaire... Toutefois, dans d'autres pays où les équipements sont moins chers et où l'électricité se paie 20 ou 30 centimes le kWh, « le photovoltaïque commence à devenir compétitif », observe Daniel Lincot.

    De fait, l'option française du tout-nucléaire a fait le vide autour d'elle. Pourtant, à l'origine, l'Hexagone était pionnière dans la technologie solaire. « Après le krach pétrolier de 1973, quand le gouvernement français nous a demandé de travailler sur les options pouvant assurer l'indépendance énergétique, le débat était entre le nucléaire et le solaire, se souvient Wolfgang Palz, aujourd'hui conseiller à la Commission européenne et président du Conseil mondial des énergies renouvelables.

    Nous avons écarté le solaire, encore immature, et depuis les autorités l'ont complètement lâché. » Résultat : une France à la traîne de l'Europe en termes de production et aucun français parmi les 15 premiers producteurs d'équipements solaires.


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    Une surface de 200 km x 200 km (Arte, 21 h 10/06/08)de panneaux solaire installés en plein milieu du Sahara suffirait a alimenter en énergie électrique toute la planète.

    Alors plutot que de s'emmerder à faire des trou d'uranium a Arlit au Niger, installé leur cette centrale solaire et en moins de trente ans le Sahara sera couvert de verdure et de nourriture, mais c'est quand qu'ils vont ce décider à grandir les fèlés qui tiennent le manche.
    Source: APA -Les Echos & ptit Skap

    « Le Niger modifie son code électoralLa responsabilité sociale et environnementale des entreprises, un facteur de compétitivité »
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