• Donnez nous nos droits ou nous extrader de l’Algérie

    17 mille algériens privés de leurs droits politiques et civiques à Tamanrasset 

    « Note que je suis un algérien....et que le numéro de ma carte est inconnu ». j’ai le droit de citer le début du poème célèbre de Mahmoud Derouiche, qui reflète bien la situation... ma terre c’est l’Algérie.

    Les milliers de Touaregs algériens à Tamanrasset, à Ain Guezam, Tinzaouatine en plus des Touaregs du Niger et d’Agadis au Mali n’ont pas de pièces d’identités, ils ne peuvent pas retirer d’actes de naissance ou pièces d’identité, ni certificat de nationalité ou carte d’électeur...ils sont privés de leurs droits politiques et civiques puisque le pays auquel ils ont offert leur vie durant la révolution ou le service national ne veut pas leur accorder de pièces d’identités ou de certificat de nationalité, faute d’ « arbitraire » judiciaire ou d’ « erreur » administrative ou par décret politique, ou peut être suite à des combines sécuritaires.

    Le nombre de ces derniers selon un rapport qu’El Khabar ait obtenu de plusieurs sources officielles, avoisine les 17 mille algériens nés à l’étranger et plus précisément dans les villages et régions frontalières à l’intérieur des territoires Maliens et Nigérians.

    Les autorités locales refusent de reconnaître leur actes de naissance qui sont publiés par le consulat algérien à Gao au Niger ou a Agadis au Mali ou par les services de l’Etat Civil près du Ministère des Affaires Etrangères à Alger et remettent en question leur légitimité ainsi que l’Algérianité de leur propriétaires.

    M. Mohammed Ouled El Bay a été surpris après que le Ministère des Affaires Etrangères ait accepté les documents en sa possession et du fait que le ministère de la Défense Nationale l’ait convoqué à passer son service militaire, Il a notamment été surpris du fait que le Ministère de l’Intérieur l’ait inscrit dans la liste électorale, pendant que les autorités locales de Tamanrasset et ses tribunaux insistent à refuser ces papiers et continuent d’aggraver la souffrance de ceux qui sont nés à l’étranger.

    Il a ajouté : « comment se fait-il que l’Armée me convoque à adhérer aux efforts pour la couverture de la sécurité et pour la lutte antiterroriste alors que le tribunal de Tamanrasset refuse de m’attribuer la nationalité que les Etats accordent à toute personne qui y réside pendant des années ou apporte ses services à ces derniers.....Qu’ils nous accordent la nationalité algérienne ou qu’ils appellent l’Armée à nous extrader tant qu’ils ne reconnaissent pas notre Algérianité ».

    Dans ce cadre, le président de la Cour de Tamanrasset qui nous reçu dans son bureau nous a indiqué que cette affaire est purement juridique et qu’elle n’a pas de rapport avec la politique ou autres...il a affirmé que l’article 99 de la loi de l’Etat Civil algérien est clair et qu’ils stipule qu’il est nécessaire que le verdict soit prononcé par le tribunal de Sidi Mhamed à Alger étant donné qu’il est l’instance habilitée à enregistrer les actes de l’Etat civil en retard pour les personnes nées à l’étranger dans le cas où les services consulaires algériens à l’étrangers accuseraient un retard à les inscrire.

    El Khabar

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